Il est certains groupes qui, malgré un insultant succès sur un certain type de scène dans leur pays d’origine, n’ont pas la fibre exportatrice. Ainsi de Modest Mouse, ainsi de Lotus.
Lotus est ce qu’on appelle un « jamband » qui fait de la « fusion ». Aucune information dans cette assertion. Cinq bêtes de scènes américaines, qui font depuis dix ans une centaine de représentations de deux heures chaque année. Cinq disques studio, deux live, deux EP et des remixes; leur dernier opus a attiré notre attention car il ajoute au rock, au jazz et au funk, des synthétiseurs. Nous avons nos faiblesses.
Lotus est ce qu’on appelle un « jamband » qui fait de la « fusion ». Aucune information dans cette assertion. Cinq bêtes de scènes américaines, qui font depuis dix ans une centaine de représentations de deux heures chaque année. Cinq disques studio, deux live, deux EP et des remixes; leur dernier opus a attiré notre attention car il ajoute au rock, au jazz et au funk, des synthétiseurs. Nous avons nos faiblesses.
Leur dernier disque donc, éponyme, propose onze morceaux d’excellente fabrique, dont deux particulièrement exceptionnels.
Downr d’abord (ce n’est pas une faute de frappe), bijou d’électronique, ou comment marier des synthés à une formation traditionnelle en laissant de la place à tout le monde. Ca ressemble fort à un jam à rallonge dont on a extrait la substantifique moelle. Un alliage magique de guitare wha wha , de samples de peu-ra, de synthés saturés/filtrés/bidouillés et d’une rythmique qui envoie le bois.
The Surf ensuite, seule piste chantée du disque. Arpèges scintillantes, encore un synthé qui prend la relève par légères touches, puis la guitare criblée de reverb, un chant calme et juste, retour des arpèges sur le refrain en « ah… ahah… ah…ahah ». Le morceau se poursuit en deux guitares qui reprennent le thème du refrain pendant une petite minute. Réussite totale.
Ecoute intégrale de Lotus
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